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Catégorie : Culture

« Poisson cru à la tahitienne » ou « I’a ota »

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C’est un plat rafraîchissant et savoureux, parfait pour les journées chaudes. Voici comment le préparer :

Ingrédients :

500 g de poisson à chair ferme et blanche (comme le thon ou le mahi-mahi), frais et de préférence pêché du jour

1 concombre, épluché, épépiné et coupé en dés

2 tomates, coupées en dés

1 oignon vert ou une petite botte de ciboulette, finement hachés

Le jus de 2 à 3 citrons verts

400 ml de lait de coco frais

Sel et poivre au goût

Facultatif : piment frais haché, selon le goût

Instructions :

Préparation du poisson : Coupez le poisson en dés d’environ 2 cm. Mettez les morceaux dans un saladier.

Marinade : Versez le jus de citron vert sur le poisson. Assurez-vous que le poisson est bien couvert par le jus. Laissez mariner au réfrigérateur pendant au moins 10 minutes. Cette étape « cuit » légèrement le poisson avec l’acidité du citron.

Ajout des légumes : Après la marinade, égouttez un peu le jus de citron (selon votre goût) et ajoutez le concombre, les tomates, et l’oignon vert ou la ciboulette au poisson.

Lait de coco : Versez le lait de coco sur la préparation et mélangez délicatement. Salez et poivrez au goût. Ajoutez du piment si vous aimez les plats épicés.

Réfrigération : Laissez reposer le plat au réfrigérateur pendant au moins 20 minutes avant de servir, afin que les saveurs se mélangent bien.

Conseils :

Servez ce plat bien frais, idéalement le jour même de sa préparation.

Accompagnez-le de riz blanc ou de pain pour un repas complet.

Ce plat est un classique de la cuisine des îles de la Polynésie française, alliant fraîcheur et saveurs exotiques. Bon appétit !

Le mariage Polynésien

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Dans la société traditionnelle

Quoi qu’aient pu en dire les «découvreurs» européens de la Polynésie française à la fin du 18ème siècle, les mœurs dans la société traditionnelle pré-européenne, étaient loin d’être aussi dissolues que ne le prétend la légende du « paradis ». Bien souvent, les récits de ces découvreurs laissent croire que le mariage chez les mā’ohi n’était qu’un accord formel avec très peu de sentiments, d’amour, sans conséquence sociale et religieuse et dont l’acte sexuel était le principal aboutissement. Cela était loin d’être le cas.

Un rôle majeur

Dans une société polynésienne bien plus complexe que ne le laissent penser les premiers témoignages, le mariage polynésien répondait à des règles et à des rituels précis. Il marquait, de fait, l’entrée dans l’âge des responsabilités. Dès lors que deux jeunes gens avaient décidé de s’unir, il leur fallait obtenir d’abord l’assentiment de leurs parents respectifs. Plus il y avait de biens ou de pouvoir en jeu, plus les négociations étaient serrées et compliquées. Il n’était pas question de se marier en dehors de sa caste (ou classe sociale), au risque d’être déchu de son rang et de ses privilèges.

Si les rites étaient un tant soit peu différents, et surtout d’un prix de revient très différent, suivant la caste à laquelle appartenaient les futurs époux, le fondement religieux et l’importance de l’engagement étaient les mêmes pour tout le monde.

Des enjeux parfois essentiels

En Polynésie comme ailleurs, plus l’enjeu était important et plus les mariages «arrangés» étaient fréquents.

L’union maritale, par exemple, pouvait servir à mettre un terme à des guerres tribales, à asseoir le pouvoir d’une famille sur un autre territoire que le sien, à construire ou augmenter des fortunes en unissant des propriétés foncières, en associant des titres de « noblesse », etc…
Des négociations avaient donc lieu entre les familles des prétendants afin de définir les termes de ce mariage et l’apport de chacun des partis dans la corbeille nuptiale. En plus de nouer des alliances politiques et sociales, le mariage créait un ensemble d’obligations réciproques par des échanges de biens et de services entre les familles. Ces obligations s’étendaient tout au long de la vie des mariés mais aussi sur plusieurs générations.

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